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TARIFS :
Adhérents : 16 à 40€ suivant quotient familial
Non-adhérents : 36 à 60€ suivant quotient familial
voir tarifs ICI
POUR QUI ?
Stage limité à 15 personnes à partir de 12 ans
Aucun prérequis !
HORAIRES :
Samedi 7 : 10h-17h
Dimanche 8 : 10h-17h
Restitution publique le dimanche à 16h sous la halle
Le scat est une pratique de jazz vocal fantaisiste dans laquelle on utilise des onomatopées, des cris, des vocalises ou des mots imaginaires tout en tenant compte de la rythmique et de l'harmonie avec les autres instruments. Les paroles sont donc sans queue ni tête, apportant un grain de folie... Wa ba bidou choubidou way !
C’est à Louis Armstrong que l’on attribue son invention en 1926 de façon inopinée : alors qu’il enregistre le standard Heebie Jeebies de Boyd Atkins, il perd sa partition et, ne se souvenant plus des paroles, improvise.
Le scat peut être présent par petites touches comme le célèbre « poupoupidou » de I wana be loved by you repris entre autres par Marilyn Monroe ou Betty Boop. Il peut au contraire être omniprésent avec Ella Fitzgerald pour qui l’improvisation est innée et qui excelle dans ce style ou encore avec le groupe Mills Brothers, impressionnant par sa parfaite imitation des instruments dans Caravan.
Ce style peut être très scénique, engendrer les rires du public, avec les grimaces que font les chanteurs pour sortir des sons incroyables ou quand Cab Calloway avec Minnie The Moocher fait participer les spectateurs en les invitant à répéter des onomatopées après lui.
L’influence du scat dépasse le jazz, on le retrouve dans le rock avec par exemple Be bop a Lula qu’interprète Gene Vincent et même dans la chanson française avec Edith Piaf et son Padam Padam ou encore Gainsbourg qui écrit Di doo dah et Comic Strip.
Il s’invite au cinéma avec notamment Titine que Charlie Chaplin chante dans Les temps modernes et dans les dessins animés comme The Aristocats où Scat Cat enflamme la piste avec Everybody wants to be a cat ou dans The Jungle Book avec la chanson I wan’na be like you interprétée par Louis Prima.
Plus récemment on peut citer parmi d’autres Al Jarreau et sa reprise de Take Five ou Bobby mac Ferrin qui donnent une place de choix au scat dans leurs interprétations.
John Larkin rend populaire ce style en 1994 avec son hit Scatman, titre qui devient rapidement son surnom, cinq ans seulement après ce succès et devient le « King of Scat ».
Description du stage par Stéphane
Le scat est l'art d'improviser vocalement dans le cadre du jazz avec des onomatopées. Ouvert à tous, du chanteur confirmé qui souhaite trouver de nouveaux outils d'improvisation, au chanteur débutant, voir totalement bloqué ou qui chante (soi-disant) faux. Tout le monde trouve sa place et inspire les autres.
Approche pédagogique
J'aime la transmission orale et tout ce qui nous rappelle que l'on JOUE de la musique. Bref on rigole autant que possible.
Apports du stage :
L'improvisation en chantant. Certains développent leur qualité de chanteur de jazz quand d'autres essaye juste de chanter. On apprend à se nourrir de ce que font les autres quelque soit leur niveau.
Motivations
Les 3 motivations principales pour suivre ce stage :
Les 3 freins principaux levés par ce stage :
Qu'attendez-vous de vos stagiaires ?
Qu'ils aient envie de s'amuser, de rire, et qu'ils soient curieux.